Dictionnaire Informatique
Lexique des termes et abréviations Informatique
Cet article n'a aucune prétention, car il existe déjà une masse d'information sur le sujet, c'est juste un rappel pour les plus novices sur les principales significations des termes et abréviations Informatique.
Dans notre société actuelle ultra connectée nous utilisons assez régulièrement certains termes informatique générique, comme; USB, SSD, VPN, Wi-Fi, etc... mais nombres d’utilisateurs ne savent pas vraiment expliquer leur réelle signification.
Sur les forums d'assistance, les newsgroupes, les réseaux sociaux, qui traite de l'informatique en général, les novices peuvent rapidement perdre pied par rapport aux flots des termes et abréviations informatique qui circulent.
- Source principale : Wikipédia
- Source secondaire : Avanquest Software, Futura-Science
Les définitions que je fournis sont dans la mesure du possible des synthèses de ce que propose plus explicitement Wikipédia, dans le but d'aller à l’essentiel, si vous souhaitez en savoir plus, tous les termes et/ou abréviations pointent vers la page correspondante sur Wikipédia (ou sur une autre source).
Bien entendu cette liste n'est pas exhaustive, j'ai bien conscience que tous les termes informatique ne sont pas présent.
Sommaire:
Matériel - Système
Adresse MAC = Une adresse MAC (Media Access Control), parfois nommée adresse physique, est un identifiant physique stocké dans une carte réseau ou une interface réseau similaire. À moins qu'elle n'ait été modifiée par l'utilisateur, elle est unique au monde. Le MAC (acronyme de Media Access Control) n'a aucun rapport avec le Mac d'Apple (diminutif de Macintosh). Toutes les cartes réseau ont une adresse MAC, même celles contenues dans les PC et autres appareils connectés (tablette tactile, smartphone, consoles de jeux...).
Une adresse MAC-48 est constituée de 48 bits (6 octets) et est généralement représentée sous la forme hexadécimale en séparant les octets par un double point ou un tiret. Par exemple 5E:FF:56:A2:AF:15.
AHCI = Pour Advanced Host Controller Interface. C'est un mécanisme matériel permettant à la couche logicielle de communiquer avec des périphériques SATA tels que les adaptateurs de bus hôte, qui sont conçus pour offrir des vitesses de transfert supérieures et des fonctionnalités que ne proposent pas les contrôleurs ATA standards, tels que le branchement à chaud ou encore le NCQ (Native Command Queuing) une technique conçue pour augmenter les performances des disques durs SATA en permettant au disque dur individuel de recevoir plus d'une requête Entrées/Sorties à la fois et de décider laquelle accomplir d'abord.
BIOS = Pour Basic Input Output System (en français: "Système Élémentaire d'Entrée/Sortie") est, au sens strict, un ensemble de fonctions, contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d'un ordinateur, lui permettant d'effectuer des opérations de base lors de sa mise sous tension, par exemple l’identification des périphériques d’entrée/sortie connecté et la lecture d'un secteur sur un disque. Par extension, le terme est souvent utilisé pour décrire l'ensemble du micrologiciel de la carte mère. Les systèmes d'exploitation modernes n'utilisent ces services que lors de l'amorçage (démarrage).
Le BIOS a un rôle essentiel pour le fonctionnement de la carte mère:
- il initialise tous les composants de la carte mère, du chipset et de certains périphériques.
- il identifie tous les périphériques internes et externes qui lui sont connectés.
- si cela n'a pas déjà été fait il initialise l'ordre de priorité des périphériques d'entrée.
- il démarre le système d'exploitation présent sur le premier périphérique disponible.
Chipset = De l'anglais, signifiant littéralement "jeu de puces" est un jeu de composants électroniques inclus dans un circuit intégré préprogrammé permettant de gérer les flux de données numériques entre le ou les processeur(s), la mémoire et les périphériques. On en trouve dans des appareils électroniques de type micro-ordinateur, console de jeux vidéo, téléphone mobile, appareil photographique numérique, GPS, etc... Un chipset pour micro-ordinateur se trouve sur la carte mère. Il est spécifiquement conçu pour un type de microprocesseur et joue un rôle important dans la souplesse des échanges d'une même carte. Les performances globales de l'ordinateur dépendent donc en grande partie des chipsets et de celle du microprocesseur.
Son rôle est de gérer des flux de données numériques entre le microprocesseur et les divers composants et sous-ensembles de composants de la carte mère.
DOS = L'origine de DOS remonte à février 1981. DOS pour Disk Operating System, le système d'exploitation PC-DOS (pour IBM), ainsi que la variante MS-DOS vendue par Microsoft pour les compatibles PC. DOS était le système le plus utilisé sur compatible PC. Ce système en ligne de commande était rudimentaire: pas de multitâche, pas de mémoire virtuelle. MS-DOS est longtemps resté la base des systèmes d'exploitation grand public de Microsoft, bien que l'installation de Windows en modifie in-situ des portions de plus en plus grandes. En 1995, date d'apparition de Windows 95 il devint invisible pour les utilisateurs car l'interface graphique était directement lancée au démarrage. MS-DOS est resté une sous-couche des versions grand-public de Windows (comme Windows 98 et Me) jusqu'à l'avènement de Windows XP qui marque son abandon réel par Microsoft au profit du système NT. Le DOS en était alors à sa version 8.
Les versions récentes de Windows possèdent toujours un "interpréteur de commandes" (command prompt), dont les commandes sont héritées de celles de MS-DOS et qui permet d'exécuter des programmes Windows en mode texte, ainsi que des programmes MS-DOS grâce à un émulateur intégré. Cependant, cet interpréteur (cmd.exe) n'est pas celui de MS-DOS à proprement parler (command.com), et certains anciens programmes DOS ne peuvent s'exécuter dans ce mode. MS-DOS n'est plus maintenu par Microsoft.
Driver = Pilote informatique en Français, souvent abrégé en "Pilote", est un programme informatique destiné à permettre à un autre programme (souvent un système d'exploitation) d'interagir avec un périphérique. En général, chaque périphérique a son propre pilote. De manière simpliste, un pilote d'imprimante est un logiciel qui explique à l'ordinateur comment utiliser l'imprimante. Sans pilote, l'imprimante ou la carte graphique par exemple ne pourraient pas être utilisées.
BOOT / BOOT LOADER = Pour Chargeur d'amorçage, c'est un logiciel permettant de lancer un ou plusieurs systèmes d'exploitation (multi-boot), c'est-à-dire qu'il permet d'utiliser plusieurs systèmes, à des moments différents, sur la même machine. Sur les PC modernes, c'est le micrologiciel UEFI (et non pas le BIOS) qui est utilisé pour lancer le chargeur d'amorçage : l'UEFI lit la GPT du disque (GUID Partition Table), pour déterminer l'emplacement de la routine d'amorçage.
DisplayPort = C'est une interface numérique pour écran. Les détenteurs d'origine de la technologie DisplayPort sont Hitachi Maxell, Koninklijke Philips, Silicon Image et Sony Corporation. Elle définit une nouvelle interconnexion numérique audio/vidéo. Celle-ci est d’abord conçue pour relier un ordinateur à ses moniteurs, ou un ordinateur et un système de home cinéma.
Caractéristiques techniques:
10,8 Gbit/s supporte les moniteurs à haute résolution jusqu’à 2560×1600 avec un câble simple1.
Supporte les profondeurs de couleurs de 6, 8, 10, 12 et 16 bits par composante.
Transmission de la bande passante maximale avec un câble de 3 mètres.
Transmission de la bande passante réduite, 1080p, avec un câble de 15 mètres.
Le connecteur DisplayPort permet une connexion simple en aveugle, ce qui évite d’avoir à déplacer les appareils.
DVI = Pour Digital Visual Interface, aussi appelée Digital Video Interface (appellation obsolète). C'est un type de connexion vidéo numérique qui sert à relier une carte graphique à un dispositif d'affichage tel qu'un écran d'ordinateur. Par rapport au connecteur VGA, elle n’est avantageuse que pour les écrans dont les pixels sont physiquement séparés (et donc indépendants), ce qui est le cas des écrans LCD, plasma et OLED, mais pas des écrans à tube cathodique (où le faisceau d’électrons reproduit en temps réel les variations du signal analogique).
L'interface est conçue pour transmettre de la vidéo numérique non compressée et peut être configurée pour supporter plusieurs modes :
- DVI-A (DVI-Analog) qui transmet uniquement le signal analogique ;
- DVI-D (DVI-Digital), en lien simple ou double, qui transmet uniquement le signal numérique, donc non compatible avec le VGA ;
- DVI-I (DVI-Integrated), en lien simple ou double, qui transmet (sur des broches séparées) soit le signal numérique du DVI-D, soit le signal analogique du DVI-A (un seul type de signal selon ce qui est branché, sans faire de conversion de l’un vers l’autre).
Les détrompeurs présents sur le DVI-A et le DVI-I mâle, empêchent de les connecter à une prise DVI-D femelle, ceci afin d’éviter de brancher une source analogique sur une entrée purement numérique, ce qui est incompatible.
La spécification DVI analogique est compatible avec l'interface VGA, Cette compatibilité, associée aux autres avantages du DVI, a favorisé sa large adoption face aux normes d'affichage numérique compétitives. Malgré l'association prédominante du DVI avec les ordinateurs, il est parfois utilisé avec d'autres produits électroniques tels que les téléviseurs, les consoles de jeux et les lecteurs DVD.
En 2015, le DVI est progressivement remplacé par les normes HDMI et DisplayPort sur les appareils grand public.
FAT = Acronyme anglais de File Allocation Table (Table d'Allocation de Fichiers), est un système de fichiers devenu un standard de l'industrie. Il est simple et robuste, offre de bonnes performances dans des environnements simples, mais n'atteint pas la fiabilité et l'évolutivité de certains systèmes de fichiers modernes. Il est cependant pris en charge par la plupart des systèmes d'exploitation actuels et dans de très nombreux appareils mobiles ou systèmes embarqués. Pour cette raison il est bien adapté aux échanges de fichiers entre les appareils de tous type et ce depuis les années 1980. il a été très vite adapté aux disques durs et employé depuis MS-DOS jusqu'à la branche 9x de Windows en évoluant avec la capacité croissante des supports en trois variantes FAT12, FAT16 puis FAT32. Les systèmes Windows suivants, dérivés de la branche NT, utilisent préférablement le NTFS, mais reconnaissent toujours FAT.
FAT32 = La dernière des 3 variantes de FAT, c'est un système de fichiers inventé par Microsoft. Utilisant des adresses sur 28 bits, il permet de constituer des unités d’allocation de taille réduite sur des disques de taille importante.
Firmware = Micrologiciel, microcode, logiciel interne, logiciel embarqué ou encore microprogramme. c'est un programme intégré dans un matériel informatique (ordinateur, photocopieur, disque dur, routeur, appareil photo numérique, etc...) pour qu'il puisse fonctionner. Le mot anglais firmware est issu de firm ("résistant" ou "ferme", en anglais) et de software (logiciel, programme informatique). Firm est un état intermédiaire entre soft ("doux") et hard (référence au hardware ou matériel informatique).
GNU = GNU est un projet de système d’exploitation libre lancé en 1983 par Richard Stallman, puis maintenu par le projet GNU. Son nom est un acronyme récursif qui signifie en anglais GNU’s Not UNIX (littéralement, "GNU n’est pas UNIX"). Il reprend les concepts et le fonctionnement d’UNIX. Les logiciels qui composent GNU sont généralement utilisés en association avec des logiciels libres issus d'autres projets tels que le noyau Linux. C’est ainsi que la première version fonctionnelle du système GNU est construite en 1992 avec l’utilisation du noyau Linux, un projet développé indépendamment du projet GNU par Linus Torvalds. Mais si la "rencontre GNU/Linux" permet l’assemblage d’un système libre, le développement d’un micro-noyau reste aujourd’hui l’un des objectifs techniques du projet. Son symbole est un Gnou, bovidé vivant en Afrique.
GPT = En anglais GUID Partition Table, (Table de Partitionnement GUID), est un standard pour décrire la table de partitionnement d'un disque dur. Bien qu'il fasse partie du standard EFI (Extensible Firmware Interface) qu'Intel propose en remplacement du PC BIOS, il est aussi utilisé sur certains BIOS à cause des limitations de la table de partitionnement du MBR qui limite la taille des partitions à 2,2 To. GPT gère les disques durs et partitions de très grande tailles.
GRUB = Acronyme Anglais signifiant GRand Unified Bootloader est un programme d'amorçage de micro-ordinateur. Il s'exécute à la mise sous tension de l'ordinateur, après les séquences de contrôle interne et avant le système d'exploitation proprement dit, puisque son rôle est justement d'en organiser le chargement. Lorsque l'ordinateur héberge plusieurs systèmes (on parle alors de multi-amorçage ou multi-boot), il permet à l'utilisateur de choisir quel système démarrer. GRUB doit être capable de reconnaître tous les systèmes de fichiers sur lesquels il pourrait être amené à démarrer.
C'est un logiciel libre. Il permet l'amorçage de systèmes GNU/Linux ou Windows (ainsi que d'autres systèmes moins répandus. GRUB prend en compte les modifications de son fichier de configuration dynamiquement. Il est est intégré sur toutes les distributions Linux et fait partie du projet GNU.
HDD = Pour Hard Drive Disc désigne un disque dur (on emploi aussi les termes DD (Disque Dur) et HD (Hard Drive). celui ci est constitué par un ou plusieurs plateaux rigides en rotation muni de têtes de lecture/écriture qui sont reliées à une armature qui se déplace à la surface des plateaux, avec une ou deux têtes par plateau (une tête par face utilisée). Chaque plateau recouverts d’une couche magnétique est constitué d’un disque réalisé en aluminium, en verre ou en céramique, c'est la dessus que sont stockées les données écrites en code binaire (suite de 0 et de 1). La vitesse de rotation des plateaux est comprise entre 5400, 7200, 10000 et 15 000tr/min). La vitesse de rotation est maintenue constante sur tous les modèles, Le disque dur a fait l'objet d'évolutions de capacité et de performances considérables, tout en voyant son coût diminuer, ce qui a contribué à la généralisation de son utilisation. Le principale inconvénient d'un disque dur outre ça fragilité au chocs, c'est qu'il chauffe, c'est du aux éléments en mouvement (moteur, disques, têtes de lecture).
HDMI = Pour High Definition Multimedia Interface (en français: "Interface Multimédia Haute Définition") est une norme et interface audio/vidéo totalement numérique pour transmettre des flux chiffrés constitués de données vidéo non compressées et des données audio pouvant être compressée ou pas. Elle est destinée au marché grand public.
Le HDMI permet de relier une source audio/vidéo DRM - comme un lecteur Blu-ray, un ordinateur ou une console de jeu – à un dispositif compatible – tel un téléviseur HD, un vidéoprojecteur ou un casque de réalité virtuelle (renvoi d'informations via USB). Plusieurs niveaux distinguent le standard HDMI; ils sont symbolisés par un nombre et éventuellement une lettre, associé au sigle ; par exemple : HDMI 1.0, HDMI 1.3, HDMI 1.4a, etc...
Le 28 novembre 2017, la norme HDMI 2.1 est officialisée. L'accent a été mis sur l'augmentation de la bande passante qui atteint maintenant les 48 Gbits/s. De quoi faire de la 4K à 120 Hz ou de la 8K à 60 Hz et de pouvoir afficher de la 10K. A noter que certaines résolutions utilisent automatiquement un mode de compression DSC pour rester dans la bande passante des 48 Gbits/s.
Le connecteur HDMI standard de Type A comporte 19 broches.
La version du connecteur HDMI compatible pour les résolutions supérieures est de Type B.
Le connecteur Type B possède 29 broches offrant une compatibilité avec les très hautes résolutions (avec une certaine évolutivité). Il est adapté aux résolutions supérieures à 3200×2048.
Le Type A est rétro-compatible avec le DVI Single-link (DVI-D, DVI-I mais pas DVI-A), lequel est largement utilisé pour les moniteurs informatiques et les cartes graphiques d'ordinateurs.
Invite de commande Windows = Cmd.exe ou "invite de commande" est un logiciel d'interprétation des commandes DOS, Windows et OS/2 qui affiche une interface utilisateur en ligne de commande de type Win32. Son développement, particulièrement lent depuis Windows 2000, a été activement relancé début 2016, afin de concurrencer les terminaux Linux. Son ancêtre sous MS-DOS (présent dans Windows 9x) était le programme COMMAND. Il est l'équivalent du Shell Unix. Il peut interpréter des fichiers Batch (.bat) qui contiennent une série de commandes.
Live CD = Ou Cédérom Autonome selon la traduction française officielle. C'est un CD contenant un système d'exploitation exécutable sans installation (système d’exploitation itinérant, c’est-à-dire non-résident), qui se lance au démarrage de l'ordinateur. Contient le plus souvent une distribution (OS) Linux. Une distribution sur live CD peut ou non permettre d’être installée sur le disque dur.
Lorsque le live CD est amorcé, il copie les données nécessaires à son fonctionnement en mémoire vive. Un live CD n’a pas besoin de la présence d’un disque dur. Certains Live CD n’ont besoin que de 32 Mo pour fonctionner avec une interface graphique. Permet d'utiliser un PC nomade sur clé USB ou CD (système d'exploitation et données) qui nécessite un PC hôte pour fonctionner.
Un live CD n’altère pas les données présentes sur le disque dur, bien que l’utilisateur puisse avoir accès aux données du disque dur à partir du live CD. Le système retourne dans son état précédent lorsque le live CD est éjecté et que l’ordinateur est redémarré.
MBR = Pour Master Boot Record (parfois aussi appelé "zone amorce") est le nom donné au premier secteur adressable d'un disque dur (cylindre 0, tête 0 et secteur 1, ou secteur 0 en adressage logique) dans le cadre d'un partitionnement Intel. Sa taille est de 512 octets. Le MBR contient la table des partitions (les quatre partitions primaires) du disque dur. Il contient également une routine d'amorçage dont le but est de charger le système d'exploitation, ou le chargeur d'amorçage (Boot Loader) s'il existe, présent sur la partition active.
Noyau Linux = C'est le coeur des systèmes d'exploitation de type UNIX. Le noyau Linux est un logiciel libre développé essentiellement en langage C par des milliers de bénévoles et salariés collaborant sur Internet.
Le noyau s'occupe de fournir aux logiciels une interface de programmation pour utiliser le matériel. Le noyau Linux a été créé en 1991 par Linus Torvalds pour les compatibles PC. Initialement conçu pour l'architecture de processeur x86, il a ensuite été porté sur de nombreuses autres. Ses caractéristiques principales sont d'être multitâche et multi-utilisateur.
NTFS = Pour New Technology File System. C'est un système de fichiers développé par Microsoft Corporation pour sa famille de systèmes d'exploitation Windows NT, à partir de Windows NT 3.1, Windows 2000 et tous leurs successeurs à ce jour (XP, Server 2003, 7 , etc.).
NTFS est le successeur du système de fichiers FAT (File Allocation Table = Table d'allocation de fichiers) comme système de fichiers de prédilection des systèmes d'exploitation Microsoft Windows. NTFS dispose de nombreuses améliorations techniques par rapport à la FAT et au HPFS (High Performance File System), comme un support amélioré des métadonnées, et l'utilisation de structures de données avancées pour améliorer les performances, la fiabilité et l'utilisation de l'espace disque, ainsi que des extensions supplémentaires, telles que la liste de contrôle d'accès (ACL) et la journalisation du système de fichiers.
OS = Abréviation pour Operating System en Anglais, désigne en français un Système d'Exploitation, c'est un ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des ressources d'un ordinateur par des logiciels applicatifs1. Il reçoit des demandes d'utilisation des ressources de l'ordinateur — ressources de stockage des mémoires et des disques durs, ressources de calcul du processeur, ressources de communication vers des périphériques ou via le réseau de la part des logiciels applicatifs. Le système d'exploitation gère les demandes ainsi que les ressources nécessaires, évitant les interférences entre les logiciels.
Le système d'exploitation est un logiciel, le deuxième et le principal programme exécuté lors de la mise en marche de l'ordinateur, le premier est l’amorçage. Il offre une suite de services généraux facilitant la création de logiciels applicatifs et sert d'intermédiaire entre ces logiciels et le matériel informatique. Un système d'exploitation apporte commodité, efficacité et capacité d'évolution, permettant d'introduire de nouvelles fonctions et du nouveau matériel sans remettre en cause les logiciels.
Il existe sur le marché des dizaines de systèmes d'exploitation différents, très souvent livrés avec l'appareil informatique. C'est le cas de Windows, Mac OS, Symbian OS, Linux, (pour ce dernier il existe de nombreuses distributions) ou Android. Les fonctionnalités offertes diffèrent d'un systèmes à l'autre et sont typiquement en rapport avec l'exécution des programmes, l'utilisation de la mémoire centrale ou des périphériques, la manipulation des systèmes de fichiers, la communication, ou la détection et la gestion d'erreurs.
PowerShell = C'est un langage de script développé par Microsoft qui est fondé sur la programmation orientée objet. PowerShell (fichier exécutable powershell.exe) est l'interpréteur de l’interface en ligne de commande d'un ensemble plus vaste appelé Windows PowerShell, anciennement Microsoft Command Shell (MSH), est une suite logicielle développé par Microsoft qui intègre une interface en ligne de commande, le langage de script PowerShell ainsi qu'un kit de développement. Il est inclus dans Windows 7 et Windows 10 (y compris les versions grand public) et s'appuie sur le framework Microsoft .NET.
Les commandes PowerShell sont constituées d'un verbe ou préfixe et d'un nom séparés par un tiret. Elles peuvent être suivies de paramètres. On les appelle des commandlets pour "command applets" en anglais ou "phrases" en français. Dans l'interface en ligne de commande elles sont abrégées en cmdlets.
L'utilisation d'instructions structurées comme des phrases permet de mémoriser plus simplement un grand nombre de commandes. Cette facilité est toutefois limitée, car elle s'applique uniquement aux personnes qui possèdent un minimum de verbes et de vocables en anglais.
Ex: PS C:\> Get-Help
Cette phrase qui signifie littéralement en français "Obtenir-Aide" affichera l'aide du PowerShell après l'avoir validée avec la touche entrée dans la console de commande.
RAM = Pour Random Access Memory (Mémoire à accès aléatoire). C'est la mémoire vive, par opposition à la "mémoire dite morte" (ROM = Read-Only Memory) ou mémoire à accès direct qui désigne les mémoires non volatiles dont le contenu est fixé lors de leur fabrication, qui peuvent être lues plusieurs fois par l'utilisateur et qui ne sont pas prévues pour être modifiées. par opposition à la mémoire à accès séquentiel. La RAM c'est la mémoire informatique dans laquelle peuvent être stockées, puis effacées, tout type d'informations (données, instructions, etc.) traitées par un appareil (ordinateur, console de jeux vidéo, guichet automatique bancaire, téléphone mobile, oscilloscope numérique, etc...).
RJ45 = C'est le nom usuel et inexact du connecteur modulaire 8P8C (8 positions et 8 contacts électriques) utilisé couramment pour les connexions Ethernet, et pour les connecteurs téléphoniques.
Les références "RJ" viennent de l'anglais Registered Jack (prise jack déposée) qui est une partie du Code des règlements fédéraux (Code of Federal Regulations) aux États-Unis pour les réseaux téléphoniques, et qui désigne en réalité, non pas des connecteurs, mais des branchements (brochages) standards officiels de ces connecteurs. Le "45" indique un numéro dans le standard " RJ" qui n'existe pas officiellement.
SATA = Serial ATA ou SATA (Serial Advanced Technology Attachment), permet de connecter à une carte mère tout périphérique compatible avec cette norme (disque dur, lecteur de DVD, etc.). Elle spécifie notamment un format de transfert de données ainsi qu'un format de câble. Le Serial ATA a de multiples avantages par rapport à son prédécesseur, les trois principaux étant son débit, la gestion des câbles et le branchement à chaud (hot-plug). L'ancienne norme ATA est communément désignée sous le nom "Parallel ATA" (P-ATA) afin que les deux ne soient pas confondues. Cette norme succède à la norme " parallel ATA" utilisant des câbles parallèles.
Slot = Dans un ordinateur, désigne en Anglais une fente dans laquelle on insère une carte d'extension informatique ou une barrette de mémoire (On peut aussi parler d'un port d’extension ou d'un connecteur d'extension). Le composant doit être enfoncé (enfiché) dans le connecteur de la carte mère pour être maintenu en place. À ne pas confondre avec un socket car ils n'ont pas le même aspect.
Socket = Terme Anglais qui désigne un connecteur utilisé pour installer un processeur sur une carte mère. il existe les sokets AMD (pour les processeurs AMD) et les sockets Intel (processeurs INTEL).
SSD = Pour Solid-State Drive, appelé parfois disque SSD, disque électronique ou disque à semi-conducteur au Canada. C'est un matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flash. Le terme anglais Solid-State signifie que ce matériel est constitué de mémoires à semi-conducteurs à l'état solide par opposition aux disques durs classiques. Un SSD est matériellement plus solide qu'un disque dur, exempte de pièces en mouvement, cette spécificité donne aux SSD une résistance aux chocs et aux vibrations bien plus importante que celle des disques mécaniques. Les SSD surclassent aussi les disques durs classiques au niveau des performances (lecture/écriture, débit, latence inexistante sur les SSD, consommation) mais leur conception fait qu'ils ne peuvent réécrire que des zones bien plus grandes qu'un secteur disque. Leur performance réelle en écriture seront beaucoup moins bonnes si la partition du disque est relativement pleine. L'usage de la mémoire flash supprime en théorie le problème des temps d'accès, ramené à l'ordre de 0,1 ms seulement. La réactivité de l'ordinateur est donc considérablement augmentée. Les SSD se révèlent donc systématiquement plus rapides que les disques traditionnels et il n'y a pas de nuisances sonores dues à la rotation des disques et au déplacement des têtes de lecture/écriture des données.
UEFI = Pour Unified Extensible Firmware Interface (Interface Micrologiciel Extensible Unifiée) définit un logiciel intermédiaire entre le micrologiciel (firmware) et le système d'exploitation (OS) d'un ordinateur. Cette interface succède au BIOS sur les cartes-mères les plus récentes . Elle fait suite à EFI (Extensible Firmware Interface), conçue par Intel pour les processeurs Itanium. L'UEFI n'est pas une norme, mais un standard technique fruit du consensus d'un groupe d'industriels.
UNIX = C'est un système d'exploitation multitâche et multi-utilisateur créé en 1969 par Kenneth Thompson. Il repose sur un interpréteur ou superviseur et de nombreux petits utilitaires, accomplissant chacun une action spécifique, commutables entre eux (mécanisme de "redirection") et appelés depuis la ligne de commande. Le nom UNIX est dérivé de "Unics" (acronyme de "Uniplexed Information and Computing Service"). le système initial de Kenneth Thompson se voulait être utilisable par une seule personne à la fois avec des outils réalisant une seule tâche. Tous les Systèmes d'exploitations (distributions) Linux sont basé sur UNIX.
USB = Pour Universal Serial Bus (en français: "Bus Universel en Série") est une norme relative à un bus informatique en transmission série qui sert à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur ou à tout type d'appareil prévu à cet effet (tablette, smartphone). Le bus USB permet de connecter des périphériques à chaud (quand l'ordinateur est en marche) et en bénéficiant du Plug and Play qui reconnaît automatiquement le périphérique. Il peut alimenter les périphériques peu gourmands en énergie (clé USB, disques SSD). Apparu en 1996, ce connecteur s'est généralisé dans les années 2000 pour connecter souris, clavier d'ordinateur, imprimantes, clés USB et autres périphériques sur les ordinateurs personnels.
Les performances de l'USB, notamment concernant les débits, se sont grandement améliorées au fil des versions (USB 2.0, 3.0, 3.1…), de 1,5 Mbit/s pour la version 1.0 à 10 Gbit/s théoriques pour la version 3.1.
L'USB 3.1 permet des débits doubles de ceux de l'USB 3.0, soit 10 Gbit/s. Le nouveau standard (câbles, interface) est rétro compatible avec l'USB 3.0 et l'USB 2.07. Toutefois, il marque la sortie d'une nouvelle connectique, celle-ci est plus fine et n'impose pas de sens de branchement (valable pour les connecteurs 3.1 de type C uniquement). Pour tout de même permettre la connexion vers des connecteurs USB 2.0 et 3.0, le standard permet d'avoir des adaptateurs passifs (à l'inverse des adaptateurs Lightning, le connecteur réversible qu'Apple a lancé avec l'iPhone 5 en 2012), pour garder une taille réduite et un coût de fabrication mesuré. Cette nouvelle connectique se nomme Type-C.
Ventirad = Bloc formé par le dissipateur (Radiateur), les caloducs et le ventilateur (unification de VENtilateur et RADiateur) pour le refroidissement actif, par opposition au refroidissement passif ou il n'y a pas de ventilateur, En informatique, le refroidissement à air désigne le refroidissement par air des différents éléments d'un ordinateur, ceux-ci dégageant parfois beaucoup de chaleur, comme le microprocesseur par exemple. C'est le principe de refroidissement qui équipe la majorité des ordinateurs à l'heure actuelle. Les caloducs et le ventilateur permettent d'accélérer le flux d'air sur le dissipateur, et donc d'améliorer le transfert thermique. Les caloducs permettent d’améliorer la dissipation thermique et le refroidissement.
VGA = Pour Video Graphics Array. C'est un standard d'affichage pour ordinateurs. La définition maximum est de 720 colonnes par 480 lignes (720 × 480) avec un taux de rafraîchissement de 70 Hertz. Le terme VGA désigne aussi bien un mode d'affichage (640 × 480, etc...) qu'une connectique (connecteur VGA). La connexion entre un ordinateur et un moniteur se faisait traditionnellement à l'aide de connecteurs D-sub de haute densité à 15 broches (connecteur VGA), ou de connecteurs miniatures Mini-VGA.
La connectique VGA, qui véhicule uniquement des signaux analogiques, est aujourd'hui concurrencée par des solutions plus récentes et numériques telles que DVI, HDMI ou DisplayPort qui équipent de nouveaux modèles d'ordinateurs.
VM = Pour Virtual Machine ou Machine Virtuelle en Français. Une machine virtuelle (VM) est une illusion d'un appareil informatique créée par un logiciel d'émulation. Le logiciel d'émulation simule la présence de ressources matérielles et logicielles telles que la mémoire, le processeur, le disque dur, voire le système d'exploitation et les pilotes, permettant d'exécuter des programmes dans les mêmes conditions que celles de la machine simulée. Au sens large, la virtualisation consiste à simuler l'existence de plusieurs machines informatiques en utilisant une seule. Les deux logiciels les plus connus pour créer et utiliser des machines virtuelles sont VirtualBox d'Oracle et VMWare .
Un des intérêts des machines virtuelles est de pouvoir s'abstraire des caractéristiques de la machine physique utilisée (matérielles et logicielles — notamment système d'exploitation), permettant une forte portabilité des logiciels et la gestion de systèmes hérités étant parfois conçus pour des machines ou des environnements logiciels anciens et plus disponibles.
Les machines virtuelles sont également utilisées pour isoler des applications pour des raisons de sécurité, pour augmenter la robustesse d'un serveur en limitant l'impact des erreurs système ou pour émuler plusieurs machines sur une seule machine physique (virtualisation).
Les inconvénients des machines virtuelles sont d'une part des performances brutes sensiblement inférieures à une exécution sur le matériel en natif (ce qui peut rendre malaisé le test de jeux 3D), d'autre part de consommer une petite partie de la mémoire réelle pour leur propre fonctionnement. Leurs avantages sont de permettre des tests de variantes d'installation sur des machines simulées possédant des tailles de RAM, de mémoire graphique, et des nombres de processeurs très divers.
Watercooling = Désigne en Anglais le refroidissement à eau. C'est une branche du refroidissement liquide ayant pour particularité d’utiliser l’eau comme liquide caloporteur. C’est un système de refroidissement largement répandu dans l’industrie automobile et la production d’énergie. Le refroidissement à eau est aussi présent dans le secteur de la micro-informatique pour pallier les inconvénients du refroidissement à air, entre autre la nuisance sonore des ventilateurs pour le refroidissement actif.
x64 = x86-64, ou x64, est une extension du jeu d'instructions x86 d'Intel, introduite par la société AMD avec la gamme AMD64 ('architecture des premiers microprocesseurs 64 bits de la société Advanced Micro Devices). Intel a par la suite adopté cette architecture, sous le nom de Intel 64, EM64T ou IA-32e, dans ses processeurs de type Pentium 4, Pentium D, Pentium Extreme Edition, Celeron D, Xeon. Cette architecture est compatible avec le standard 32 bits x86 d'Intel. sur les plus récents processeurs Core i3, Core i5 et Core i7. Microsoft communique sur cette technologie sous le nom de x64. Permet d'utiliser indifférement un Système d'exploitation (OS) 32Bits et 64Bits.
x86 = La famille x86 regroupe les microprocesseurs compatibles avec le jeu d'instructions de l'Intel 8086. Cette série est nommée IA-32 (pour Intel architecture 32 bits) par Intel pour ses processeurs à partir du Pentium. Un constructeur de microprocesseur pour PC doit maintenir une compatibilité descendante avec ce jeu d'instructions s'il veut que les logiciels déjà écrits fonctionnent sur les nouveaux microprocesseurs. Permet d'installer et d'utiliser un Système d'exploitation (OS) 32Bits.
Protocoles - Normes - Langages de programmation
Bluetooth = C'est un standard de communication permettant l'échange bidirectionnel de données à très courte distance en utilisant des ondes radio UHF sur une bande de fréquence de 2,4 GHz. Son objectif est de simplifier les connexions entre les appareils électroniques en supprimant des liaisons filaires. Elle peut remplacer par exemple les câbles entre ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles entre eux ou avec des imprimantes, scanneurs, claviers, souris, manettes de jeu vidéo, téléphones portables, assistants personnels, systèmes avec mains libres pour microphones ou écouteurs, autoradios, appareils photo numériques, lecteurs de code-barres et bornes publicitaires interactives.
CSS = Abréviation de Cascading Style Sheets (en français "Feuilles de Style en Cascade"), langage utilisé pour des documents XML et HTML. Introduit au milieu des années 1990, CSS est couramment utilisé dans la conception de sites web et bien pris en charge par les navigateurs web dans les années 2000. Le concept de feuille de style est présent dès l'origine du World Wide Web, il permet de mettre en forme les documents à l'aide de ce qui serait aujourd'hui considéré comme une "feuille de style utilisateur" permettant de déterminer le rendu des polices de caractères, des couleurs ou de l'alignement du texte.
Dark Web = C'est le contenu du World Wide Web qui existe sur les darknets, des réseaux qui utilisent l'internet public mais sont seulement accessibles via des logiciels, des configurations ou des autorisations spécifiques. Le dark web forme une petite partie de deep web (Web caché), la partie du Web qui n'est pas indexée par les moteurs de recherche, bien que le terme "deep web" soit parfois utilisé de façon erronée en référence au dark web.
Les darknets qui constituent le dark web incluent de petits réseaux ami-à-ami de pair à pair (P2P), ainsi que de grands et populaires réseaux tels que Freenet, I2P et Tor gérés par des organisations publiques et des individus.
DDL = Pour Direct Download (Téléchargement Direct). C'est une pratique de mise à disposition de fichiers téléchargeables directement sur l'infrastructure d'un site web, suivant le modèle client-serveur. Le terme "téléchargement direct" est utilisé afin de le démarquer du téléchargement en pair à pair (P2P), qui utilise les ressources de plusieurs utilisateurs.
L'expression "Direct Download" est popularisée à partir de l'année 2000, du fait du développement de l'usage des sites d'hébergement de fichiers en un clic.
Deep Web = Le Web caché ou Web profond décrit dans l'architecture du web la partie de la toile non indexée par les principaux moteurs de recherche généralistes. Ce terme est construit par opposition au web référencé. Il est parfois aussi utilisé de manière abusive pour désigner les contenus choquants et peu visibles que l'on trouve sur le web. Le web profond n'est ni un darknet, ni un réseau d'anonymisation - les services web auxquels on peut accéder via des outils tels Tor, Freenet, I2P…, ni le web opaque indexable, mais non indexé. L'expression "deep web" est régulièrement utilisée dans les médias pour parler de sites web dont le contenu ou les services seraient choquants ou illégaux. Les médias ne parlent alors plus seulement de sites cachés ou invisibles au sens technique du référencement par les moteurs de recherche mais dans un sens plus social pour évoquer leur faible visibilité.
Ethernet = C'est un protocole de réseau local à commutation de paquets. Pour faire simple c'est le type de connexion filaire (via un câble muni d'une connectique RJ45) variante de la connexion sans fil dite Wi-Fi qui transmet par ondes.
Flash Player = Ou Adobe Flash Player est un plugin ou un lecteur multimédia autonome utilisant la technique Flash, que l'on appelle animation Flash.
Framework = En programmation informatique, un framework (appelé aussi "cadre applicatif", "cadre d'applications", "cadriciel", "socle d'applications" ou encore "infrastructure de développement") désigne un ensemble cohérent de composants logiciels structurels, qui sert à créer les fondations ainsi que les grandes lignes de tout ou d’une partie d'un logiciel (architecture). Les frameworks sont donc conçus et utilisés pour modeler l'architecture des logiciels applicatifs, des applications web et des composants logiciels. Les frameworks sont acquis par les informaticiens, puis incorporés dans des logiciels applicatifs mis sur le marché, ils sont par conséquent rarement achetés et installés séparément par un utilisateur final.
Framework .NET = Abréviation NetFx (.NET framework). C'est un cadriciel (framework) pouvant être utilisé par un système d'exploitation Microsoft Windows et Microsoft Windows Mobile depuis la version 5 (.NET Compact Framework). Une version légère et limitée fournie avec un moteur d'exécution fonctionnant à l'intérieur d'un navigateur ou d'un périphérique mobile est disponible sous le nom de Silverlight. La version 3.0 du framework est intégrée à Windows Vista et à la plupart des versions de Windows Server 2008 ou téléchargeable depuis le site de l'éditeur Microsoft. La version 4.5.1 du framework est intégrée à Windows 8.
Le cadriciel .NET framework est un sous ensemble de la technologie Microsoft .NET.
Il a pour but de faciliter la tâche des développeurs en proposant une approche unifiée à la conception d'applications Windows ou Web, tout en introduisant des facilités pour le développement, le déploiement et la maintenance d'applications. Il a besoin d'être installé sur la machine de l'utilisateur final, rendant les applications créées sous cet environnement impropres à un usage portable.
FTP / FTPS = Pour File Transfer Protocol (Protocole de Transfert de Fichier). C'est un protocole de communication destiné au partage de fichiers sur un réseau TCP/IP. Il permet, depuis un ordinateur, de copier des fichiers vers un autre ordinateur du réseau, ou encore de supprimer ou de modifier des fichiers sur cet ordinateur. Ce mécanisme de copie est souvent utilisé pour alimenter un site web hébergé chez un tiers.
La variante de FTP protégée par les protocoles SSL ou TLS (SSL étant le prédécesseur de TLS) s'appelle FTPS.
FTP obéit à un modèle client-serveur, c'est-à-dire qu'une des deux parties, le client, envoie des requêtes auxquelles réagit l'autre, appelé serveur. En pratique, le serveur est un ordinateur sur lequel fonctionne un logiciel lui-même appelé serveur FTP, qui rend publique une arborescence de fichiers similaire à un système de fichiers UNIX. Pour accéder à un serveur FTP, on utilise un logiciel client FTP (possédant une interface graphique ou en ligne de commande). FTP, utilise une connexion TCP.
Par convention, deux ports sont attribués pour les connexions FTP : le port 21 pour les commandes et le port 20 pour les données. Pour le FTPS dit implicite, le port conventionnel est le 990. Ce protocole peut fonctionner avec IPv4 et IPv6.
GUI = Pour Graphical User Interface, "interface graphique" ou "environnement graphique" est un dispositif de dialogue homme-machine, dans lequel les objets à manipuler sont dessinés sous forme de pictogrammes à l'écran, de sorte que l'usager peut utiliser en imitant la manipulation physique de ces objets avec un dispositif de pointage, le plus souvent une souris. Ce type d'interface a été créé par les ingénieurs du Xerox PARC à la fin des années 1970, pour remplacer les interfaces en ligne de commande
HTML = Abréviation de HyperText Markup Language, est le format de données conçu pour représenter les pages web. C’est un langage de balisage permettant d’écrire de l’hypertexte, d’où son nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et logiquement et de mettre en forme le contenu des pages, d’inclure des ressources multimédias dont des images, des formulaires de saisie, et des programmes informatiques. Il permet de créer des documents interopérables avec des équipements très variés de manière conforme aux exigences de l’accessibilité du web. Il est souvent utilisé conjointement avec le langage de programmation JavaScript (JS) et des feuilles de style en cascade (CSS).
HTML5 = HyperText Markup Language 5 est la dernière révision majeure du HTML. Cette version a été finalisée le 28 octobre 2014. Dans le langage courant, HTML5 désigne souvent un ensemble de technologies Web (HTML5, CSS3 et JavaScript) permettant notamment le développement d'applications. l'HTML5 permet de faciliter le travail des développeurs d'applications Web.
HTTP / HTTPS = Provient de l'anglais HyperText Transfer Protocol ("Protocole de Transfert Hypertexte"). Protocole de communication client-serveur développé pour le World Wide Web (WWW). HTTPS (avec un S pour "secured", soit "sécurisé") est la variante du HTTP sécurisée par l'usage des protocoles SSL ou TLS.
IP = Abréviation de Internet Protocol (Protocole Internet), est une famille de protocoles de communication de réseaux informatiques conçus pour être utilisés sur Internet. Les protocoles IP s'intègrent dans la suite des protocoles Internet et permettent un service d'adressage unique pour l'ensemble des terminaux connectés. Une adresse IP est un numéro d'identification qui est attribué de façon permanente ou provisoire à chaque appareil connecté à un réseau informatique utilisant l'Internet Protocol. L'adresse IP est à la base du système d'acheminement (le routage) des messages sur Internet.
IPV4 / IPV6 = Il existe des adresses IP de version 4 (sur 32 bits, soit 4 octets) et de version 6 (sur 128 bits, soit 16 octets). La version 4 est actuellement la plus utilisée : elle est généralement représentée en notation décimale avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points, ce qui donne par exemple : 172.16.254.1 . Les adresses IPv4 disponibles étant presque épuisées, les opérateurs incitent à la transition d'IPv4 vers IPv6. L'IPv6 est l'aboutissement des travaux menés au cours des années 1990 pour succéder à IPv4 Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d'un espace d'adressage bien plus important qu'IPv4.
ISO = ISO 9660 est une norme de l'ISO, qui définit le système de fichiers utilisé sur les CD-ROM et les DVD-ROM. Le support de Microsoft Windows, de Mac OS et des systèmes de type Unix comme GNU/Linux, FreeBSD, NetBSD et OpenBSD doit permettre l'interopérabilité des données échangées en environnement hétérogène.
Une image de CD utilisant le système de fichiers ISO 9660 est un moyen de transférer le contenu de la piste de données, sous la forme d'un fichier se terminant habituellement par ".iso".
Il est également possible de créer une image complète d'un CD, toutes pistes confondues. Sous UNIX le logiciel de copie dd en est capable. Il est également possible de monter directement des fichiers .iso. Sous Windows, il existe des logiciels payants (comme Nero Burning Rom) qui ont cette fonctionnalité - Nero crée un fichier au format propriétaire se terminant par ".nrg" - ainsi que des logiciels gratuits, tels InfraRecorder ou CDBurnerXP.
Un fichier ".nrg" est donc plus volumineux qu'un fichier ".iso". Si le CD original est un CD-ROM (autrement dit : si le CD ne contient qu'une piste de données), il est préférable de créer un fichier ".iso" pour deux raisons :
- Respecter la norme, afin que le fichier soit lisible par tous (tout le monde n'utilise pas Nero, ni même Windows)
- Éviter le surplus d'informations inutiles.
Java = C'est un langage de programmation informatique orienté objet créé par James Gosling et Patrick Naughton, employés de Sun Microsystems, avec le soutien de Bill Joy (cofondateur de Sun Microsystems en 1982). Ne doit pas être confondu avec JavaScript.
La société Sun a été ensuite rachetée en 2009 par la société Oracle qui détient et maintient désormais Java.
La particularité et l'objectif central de Java est que les logiciels écrits dans ce langage doivent être très facilement portables sur plusieurs systèmes d’exploitation tels que Unix, Windows, Mac OS ou GNU/Linux, avec peu ou pas de modifications. Pour cela, divers plateformes et frameworks associés visent à guider, sinon garantir, cette portabilité des applications développées en Java.
JavaScript = C'est un langage de programmation de scripts principalement employé dans les pages web interactives mais aussi pour les serveurs. JS est l'abréviation qui désigne JavaScript et .js est l'extension des fichiers écrit en JavaScript.
JScript = C'est le nom générique de plusieurs implémentations, suivant un standard, créées par Microsoft, notamment celle partagée par Internet Explorer et WSH (Windows Scripting Host). L'extension de fichier typique des scripts JScript est .js.
Ce type d'implémentation ajoute des possibilités spécifiques au langage JavaScript sur la plateforme Windows, principalement en proposant une interaction avec les composants COM.
Il permet aussi d'utiliser ce langage JavaScript en dehors du cadre d'une page web, soit sous forme de scripts d'un fonctionnement similaire aux scripts écrits en VBScript. Les implémentations JScript sont des variantes propriétaires, initialement inspirées du langage originel JavaScript.
Mail = En Anglais, mail veut dire "courrier postal" mais est aussi utilisé pour le sens de "courrier électronique", c'est un faux anglicisme de e-mail ou email pour electronic mail en anglais, courrier électronique en Français, ou courriel au Québec, est un message écrit qui peut contenir des documents et qui est envoyé électroniquement via un réseau informatique (principalement Internet). On appelle messagerie électronique l'ensemble du système qui permet la transmission des courriers électroniques. Elle respecte des règles normalisées afin d'autoriser le dépôt de courriels dans la boîte aux lettres électronique d’un destinataire choisi par l’émetteur. l'arobase "@" est le signe qui sépare le nom de l’utilisateur de celui de la machine.
Pour émettre et recevoir des messages par courrier électronique, il faut disposer d’une adresse électronique et d'un client de messagerie ou d’une messagerie web permettant l'accès aux messages via un navigateur web. L’acheminement des courriels est régi par diverses normes concernant aussi bien le routage que le contenu. Toutefois, comme le destinataire ne reçoit pas une copie conforme de l’écran de l’expéditeur, il est d'usage de respecter certaines règles implicites lors de l’envoi. De même, la connaissance de certains aspects techniques permet d’éviter des erreurs de compréhension ou de communication.
P2P = Abréviation de Peer 2 Peer (peer to peer = pair-à-pair). Un partage de fichiers en pair-à-pair est un réseau qui permet de partager des fichiers entre plusieurs ordinateurs connectés entre eux par Internet, chaque internaute pouvant être serveur et receveur d’un autre internaute. Ils forment ainsi des "pairs".
L'avantage technique essentiel du système par rapport à un chargement centralisé est le suivant : plus un contenu a de demandeurs sur un serveur central, plus celui-ci est encombré. Au contraire, plus il en a sur un réseau pair à pair, plus grande est la vitesse du téléchargement depuis toutes ces sources partielles combinées.
Si certains réseaux sont ouverts à tout internaute utilisant un logiciel spécifique et pour tout type de contenu, d'autres sont thématiques, plus restrictifs et réglementés.
Les lois et procès apparus dès les années 2000 sur le pair-à-pair et la copie privée n'ont fait qu'accélérer l'évolution technique des systèmes pair-à-pair vers des systèmes revendiquant la sécurité des utilisateurs au travers d'un anonymat.
Les logiciels de téléchargement pair-à-pair suscitent de vives polémiques. En effet, selon les sociétés de droits d'auteur, les systèmes pair-à-pair servent presque exclusivement au téléchargement de contenu protégé par des droits d'auteur (copyright), c'est-à-dire à la reproduction et partage de produits culturels sans accord des ayants droit.
C'est via ce type d'échange qu'en France, HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Ouvres et la Protection des droits sur Internet) traque les utilisateurs qui téléchargent des oeuvres protégés (sous copyright).
Plugin ou plug-in = Aussi nommé module d'extension, module externe, greffon, plugiciel, ainsi que add-in ou add-on en France, est un paquet qui complète un logiciel hôte pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités. plugin ou plug-in vient du verbe anglais to plug in qui signifie brancher.
Le terme plugin provient de la métaphore de la prise électrique standardisée et désigne une extension prévue des fonctionnalités, par opposition aux ajouts non prévus initialement apportés à l'aide de correctifs (patchs).
La plupart du temps, ces programmes sont caractérisés de la façon suivante :
- ils ne peuvent fonctionner seuls car ils sont uniquement destinés à apporter une fonctionnalité à un ou plusieurs logiciels ;
- ils sont mis au point par des personnes n'ayant pas nécessairement de relation avec les auteurs du logiciel principal.
POP / POP3 = Abréviation pour Post Office Protocol, littéralement "Protocole de bureau de poste", est un protocole qui permet de récupérer les courriers électroniques situés sur un serveur de messagerie électronique. En dehors d'un paramétrage spécifique, POP se connecte au serveur de messagerie, s'authentifie, récupère le courrier, peut effacer le courrier sur le serveur, et se déconnecter. Ce protocole a été réalisé en plusieurs versions; respectivement POP1, POP2 et actuellement POP3.
Cette opération transite sur un réseau TCP/IP et utilise le protocole de transfert TCP via le port 110.
Proxy = C'est un composant logiciel informatique qui joue le rôle d'intermédiaire en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter ou surveiller leurs échanges. Dans l'environnement plus particulier des réseaux, un serveur proxy (ou "serveur mandataire", en français) est une fonction informatique client-serveur qui a pour fonction de relayer des requêtes entre une fonction cliente et une fonction serveur. Un proxy peut servir à contourner les filtrages imposés dans des pays (ex: La Chine) qui bloque l'accès à certains sites considérés comme "subversifs". Un autre rôle du proxy est de compliquer la remontée vers l'internaute (anonymisation). Un internaute peut utiliser de nombreux proxys en chaîne comme le réseau Tor (The Onion Router) et stopper la connexion avant que ceux qui le traquent ne soient remontés jusqu'à lui.
Dans le cadre plus précis des réseaux informatiques, un proxy est alors un programme servant d'intermédiaire pour accéder à un autre réseau, généralement internet. Par extension, on appelle aussi "proxy" un matériel comme un serveur mis en place pour assurer le fonctionnement de tels services.
RSS = Abréviation de l'Anglais Rich Site Summary ou encore Really Simple Syndication est une famille de formats de données utilisés pour la syndication de contenu Web.
Un produit RSS est une ressource du World Wide Web dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables.
Silverlight = C'est un plugin pour navigateur Web multi-plateforme (Windows et Mac OS), qui permet de développer des applications Web dans un moteur de rendu vectoriel. Il fonctionne de façon similaire à Adobe Flash dont il se veut une alternative. Silverlight n'est plus supporté dans Google Chrome depuis septembre 2015 (version 45), ni dans Firefox depuis mars 2017 (version 52). Edge, le nouveau navigateur par défaut de Windows 10, pourtant provenant du même éditeur, ne l'a jamais supporté.
Microsoft a annoncé la fin du développement de Silverlight 5 en 2012, sauf pour les correctifs. La fin du support sera le 12 octobre 2021.
Tout comme pour Flash, le besoin accru de sécurité et l'avènement du HTML5. sont la cause de son abandon.
SMTP = Abréviation pour Simple Mail Transfer Protocol, littéralement "Protocole Simple de Transfert de Courrier" est un protocole de communication utilisé pour transférer le courrier électronique (courriel) vers les serveurs de messagerie électronique.
SMTP est un protocole assez simple (comme son nom l'indique). On commence par spécifier l'expéditeur du message, puis le ou les destinataires d'un message, puis, en général après avoir vérifié leur existence, le corps du message est transféré. Il est possible de tester un serveur SMTP en utilisant la commande telnet sur le port 25 d'un serveur distant.
SSH = Pour Secure Shell. C'est à la fois un programme informatique et un protocole de communication sécurisé. Le protocole de connexion impose un échange de clés de chiffrement en début de connexion. Par la suite, tous les segments TCP sont authentifiés et chiffrés. Il devient donc impossible d'utiliser un "renifleur" pour voir ce que fait l'utilisateur.
Streaming = Terme Anglais, de stream : "courant", "flux", "flot", "flux direct", "lecture en continu", "lecture en transit" ou "diffusion en mode continu", désigne un principe utilisé principalement pour l'envoi de contenu en "direct" (ou en léger différé). On peut également songer à la locution lecture seule, déjà utilisée en informatique.
Très utilisé sur Internet et sur les réseaux de téléphonie mobile, le streaming permet la lecture d'un flux audio ou vidéo (cas de la vidéo à la demande) à mesure qu'il est diffusé. Il s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement de fichiers qui nécessite de récupérer l'ensemble des données d'un morceau ou d'un extrait vidéo avant de pouvoir l'écouter ou le regarder. Néanmoins la lecture en continu est, du point de vue théorique, un téléchargement car il y a un échange de données brutes entre un client et un serveur, mais le stockage est provisoire et n'apparaît pas directement sous forme de fichier sur le disque dur du destinataire. Les données sont téléchargées en continu dans la mémoire vive, sont analysées à la volée par l'ordinateur ou le smartphone et rapidement transférées vers un écran ou un lecteur multimédia (pour affichage) puis remplacées par de nouvelles données. Les flux audio ou vidéo de streaming sont généralement fournis par des plateformes qui proposent plusieurs films, séries ou morceaux musicaux.
TCP/IP = C'est l'ensemble des protocoles utilisés pour le transfert des données sur Internet. Elle est souvent appelée TCP/IP, d'après le nom de ses deux premiers protocoles : TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol). Le réseau Arpanet adopte le 1er janvier 1983 la suite de protocoles TCP/IP qui sera la base d'Internet.
TLS / SSL = Pour Transport Layer Security, et son prédécesseur Secure Sockets Layer, sont des protocoles de sécurisation des échanges sur Internet. On parle parfois de SSL/TLS pour désigner indifféremment SSL ou TLS.
TLS (ou SSL) fonctionne suivant un mode client-serveur. Il permet de satisfaire aux objectifs de sécurité suivants :
- l'authentification du serveur .
- la confidentialité des données échangées (ou session chiffrée) .
- l'intégrité des données échangées .
- de manière optionnelle, l'authentification du client (mais dans la réalité celle-ci est souvent assurée par le serveur).
Tor = bien qu'il s'agisse originellement d'un acronyme pour The Onion Router, littéralement "le routeur oignon", c'est un réseau informatique superposé mondial et décentralisé. Il se compose d'un certain nombre de serveurs, appelés nœuds du réseau et dont la liste est publique. Ce réseau permet d'anonymiser l'origine de connexions. Cela peut entre autres servir à anonymiser la source d'une session de navigation Web ou de messagerie instantanée. Cependant, l'anonymisation du flux n'est pas suffisante, car l'application peut potentiellement transmettre des informations annexes permettant d'identifier la personne : c'est pourquoi le projet Tor développe également un navigateur Web basé sur Firefox, Tor Browser, ainsi que d'autres applications spécialement modifiées pour préserver l'anonymat de leurs usagers. L'implémentation de référence du protocole s'appelle tor, c'est un logiciel libre. Tor est utilisé pour se protéger contre une certaine forme de surveillance sur Internet, connue sous le nom d'analyse de trafic. Cette analyse est utilisée pour déterminer qui communique avec qui sur un réseau public. Connaître la source et la destination de votre trafic peut permettre à des personnes de traquer votre comportement et vos intérêts.
Tor est aussi un outil de contournement de la censure sur Internet. Il permet aux personnes l'utilisant d'accéder à des sites, contenus ou services bloqués dans certaines zones du monde.
Torrent = En informatique, un lien Torrent est un fichier qui permet de télécharger un contenu donné sur Internet (vidéo, MP3, logiciel...) via le protocole BitTorrent. (Source Futura-Science)
URL = Provient de l'anglais Uniform Resource Locator, littéralement "localisateur uniforme de ressource" auquel se substitue informellement l'expression adresse web, désigne une chaîne de caractères utilisée pour adresser les ressources d'internet : document HTML, image, son, forum Usenet, boîte aux lettres électronique.
VBScript = Abréviation de Visual Basic Scripting Edition, créé par Microsoft. C'est un sous-ensemble de Visual Basic utilisé en tant que langage de script d'usage général. Il est souvent comparé au JScript.
VPN = Pour Virtual Private Network (en Français: "Réseau Privé Virtuel"). Système permettant de créer un lien direct entre des ordinateurs distants. On utilise notamment ce terme dans le travail à distance. Un VPN permet d'accéder à des ordinateurs distants comme si l'on était connecté au réseau local. Il permet d'avoir un accès au réseau interne (réseau d'entreprise, par exemple) ou de créer un réseau de pairs.
Un VPN dispose généralement aussi d'une "passerelle" permettant d'accéder à l'extérieur, ce qui permet de changer l'adresse IP source apparente de ses connexions. Cela rend plus difficile l'identification et la localisation approximative de l'ordinateur émetteur par le fournisseur de service. Cependant, l'infrastructure de VPN (généralement un serveur) dispose des informations permettant d'identifier l'utilisateur. Cela permet aussi de contourner les restrictions géographiques de certains services proposés sur Internet.
Les connexions VPN ne sont pas nécessairement chiffrées. Cependant si l'on ne chiffre pas, cela peut permettre à des éléments intermédiaires sur le réseau d'accéder au trafic du VPN, ce qui peut être problématique si les informations qui y transitent sont sensibles. De plus en plus de fournisseurs proposent des connexions mélangées entre UDP et TCP ce qui résulte en une augmentation de votre sécurité lorsque vous naviguez sur internet.3 De plus, des techniques de DPI permettent à des pare-feux de filtrer le trafic du VPN s'il n'est pas chiffré.
Un réseau privé virtuel utilise un ou plusieurs protocoles parmi les suivants:
- PPTP (Point-to-Point tunneling Protocol) est un protocole de niveau 2 développé par Microsoft, 3Com, Ascend, US Robotics et ECI Telematics.
- L2TP (Layer Two Tunneling Protocol) est l'aboutissement des travaux de l'IETF (RFC 39314) pour faire converger les fonctionnalités de PPTP et L2F. Il s'agit ainsi d'un protocole de niveau 2 s'appuyant sur PPP.
- IPsec est un protocole de niveau 3, issu des travaux de l'IETF, permettant de transporter des données chiffrées pour les réseaux IP.
- SSL/TLS, déjà utilisé pour sécuriser la navigation sur le web via HTTPS, permet également l'utilisation d'un navigateur Web comme client VPN. Ce protocole est notamment utilisé par OpenVPN.
- SSH permet, entre autres, d'envoyer des paquets depuis un ordinateur auquel on est connecté.
WAP / WAP2 = Pour Wi-Fi Protected Access, norme qui permet d'amélioré la sécurité, et la confidentialité d'accès à un réseau Wi-Fi.
WebMail = Une Messagerie Web, Webmail ou Courriel Web est une interface web rendant possible l’émission, la consultation et la manipulation de courriers électroniques directement sur le Web depuis un navigateur. Un logiciel de Webmail est un client de messagerie qui s'exécute sur un serveur web, Il sert d'interface entre un serveur de messagerie et un navigateur web2 contrairement au client lourd qui permet les mêmes opérations à partir d’un logiciel installé localement sur un ordinateur personnel.
Les avantages du Webmail pour l'utilisateur sont de ne pas avoir à installer un logiciel spécialisé sur sa ou ses machines, de ne pas avoir à faire la configuration de base pour envoyer et recevoir le courrier et de déporter la responsabilité de la sécurité de l'installation vers le serveur. Les inconvénients de cette solution sont d'être dépendant en performance de la rapidité du réseau, en particulier si le nombre de messages est grand ou s'il y a des pièces jointes de taille importante dans les messages.
WEP = Norme de protection Wi-Fi dite Wired Equivalent Privacy, communiquée uniquement aux utilisateurs autorisés du réseau. Toutefois, il a été démontré que cette clé était facile à violer, avec l’aide de programmes spécialisés.
Wi-Fi = Aussi orthographié WiFi, c'est la contraction de Wireless Fidelity. Le Wi-Fi est un ensemble de normes concernant les réseaux sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11). Un réseau Wi-Fi permet de relier par ondes radio plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, smartphone, modem Internet, etc...) au sein d'un réseau informatique afin de permettre la transmission de données entre eux. Grâce aux normes Wi-Fi, il est possible de créer des réseaux locaux sans fil à haut débit. En pratique, le Wi-Fi permet de relier des ordinateurs portables, des machines de bureau, des assistants personnels (PDA), des objets communicants ou même des périphériques à une liaison haut débit : de 11 Mbit/s théoriques ou 6 Mbit/s réels en 802.11b, à 54 Mbit/s théoriques ou environ 25 Mbit/s réels en 802.11a ou 802.11g, 600 Mbit/s théoriques pour le 802.11n3,4 et 1,3 Gbit/s5 théoriques pour le 802.11ac normalisé depuis décembre 2013.
La portée peut atteindre plusieurs dizaines de mètres en intérieur (généralement entre une vingtaine et une cinquantaine de mètres) s'il n'y a aucun obstacle gênant (mur en béton par exemple) entre l’émetteur et l’utilisateur. Ainsi, des fournisseurs d’accès à Internet peuvent établir un réseau Wi-Fi connecté à Internet dans une zone à forte concentration d’utilisateurs (gare, aéroport, hôtel, train, etc.). Ces zones ou points d’accès sont appelés bornes ou points d’accès Wi-Fi (hotspot en Anglais). Le risque le plus évoqué est un accès indu par un tiers à des données relevant de la vie privée ou du secret industriel ou commercial, etc. ..
Un autre risque pour le détenteur d'un point d'accès est de voir engager sa responsabilité si ce point est utilisé pour réaliser des actions illégales comme le partage illégal de copies protégées par le droit d'auteur, problème qui se pose principalement lorsque le point d'accès n'est pas sécurisé. L’accès sans fil aux réseaux locaux rend nécessaire l’élaboration d’une politique de sécurité, dans les entreprises et chez les particuliers notamment.
WWW / Web = World Wide Web ou simplement Web, littéralement la "toile (d’araignée) mondiale" aussi appelé "la Toile", est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet. Le Web permet de consulter, avec un navigateur, des pages accessibles sur des sites. L’image de la toile d’araignée vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles. Le Web n’est qu’une des applications d’Internet, distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le partage de fichiers en pair à pair (P2P).
XML = Abrévition d'Extensible Markup Language, "Langage de Balisage Extensible" en français. Cette syntaxe est dite "extensible" car elle permet de définir différents espaces de noms, c'est-à-dire des langages avec chacun leur vocabulaire et leur grammaire. Elle est reconnaissable par son usage des chevrons (<, >) encadrant les balises. L'objectif initial est de faciliter l'échange automatisé de contenus complexes (arbres, texte riche…) entre systèmes d'informations hétérogènes (interopérabilité).
Formats et extensions de Fichiers
7zip = 7z ou 7-zip (pour seven zip = sept zip) est un format d'archivage ayant une architecture ouverte développé par le Russe Igor Pavlov. La méthode de compression par défaut du format 7z est l'algorithme de compression LZMA, qui permet la création d'archives souvent plus compactes que les algorithmes les plus fréquemment utilisés au sein des formats ZIP, voire des formats RAR ou ACE, du moins lorsque les fichiers à compresser ne sont pas des fichiers multimédia (images ou musique) car, contrairement à ces deux derniers, 7z ne propose pas de filtres pour améliorer la compression multimédia.
Le format 7z n'était, à l'origine, supporté que par le logiciel 7-Zip, mais depuis 2011 il est désormais supporté, par la plupart des logiciels d'archivage (à l'exception notable, toutefois, du gestionnaire d'archives intégré depuis Windows XP).
BMP = Abrévition de Bitmap. C'est un format d'image matricielle ouvert développé par Microsoft et IBM. C'est un des formats d'images les plus simples à développer et à utiliser pour programmer. Il est lisible par quasiment tous les visualiseurs et éditeurs d'images.
Extension de fichier = En informatique, une extension de nom de fichier ou simplement extension de fichier, est un suffixe de nom de fichier fait pour identifier son format. Ainsi, on dira qu'un fichier nommé exemple.txt a l'extension .txt (ou simplement txt par abus de langage). Ainsi la notion d'extension se spécifie-t-elle à minima par l'adoption conventionnelle d'un caractère dit séparateur (le point dans l'exemple précédent), suivi d'une chaîne (éventuellement vide) libre composée de caractères tirés d'une liste excluant le séparateur d'extension lui-même et les caractères interdits par le système de fichiers (et éventuellement de leur position dans la chaîne, comme l'antislash interdit partout et l'espace interdit en début et fin dans Windows). Le séparateur fait partie de l'extension. L'extension fait partie du nom de fichier. Le caractère retenu comme pouvant jouer le rôle de séparateur d'extension peut être présent plusieurs fois (éventuellement successives) dans le nom de fichier, seule sa dernière occurrence est le séparateur.
Fichier bak = Acronyme de Backup en Anglais, "Sauvegarde" en Français. Les fichiers ayant une extension .bak sont utilisés pour créer une copie de sauvegarde d’un fichier. Si vous utilisez le système d’exploitation Windows, Windows crée automatiquement un fichier BAK lors de la création d’un nouveau fichier, par exemple un document Word. Windows crée également d’autres fichiers de sauvegarde avec l’extension BAK, tels que les fichiers nécessaires au démarrage de votre PC ou pour accéder à des programmes et des applications différentes.
En résumé, les fichiers BAK sont des copies de sauvegarde de documents, applications, programmes et autres données de votre PC. Un fichier BAK peut contenir à peu près n'importe quel type de données. Ce type d’extension de fichier est utilisé à la fois par le système d’opération Windows et Mac OS X. Pour visualiser le document dans son format original il est nécessaire de l’ouvrir en utilisant le programme à l’origine du fichier BAK. (il est tout de même possible de l'ouvrir avec le bloc-notes de Windows pour examiner ce qu'il contient)(source Avanquest Software) .
Fichier bat / batch = C'est un fichier de commandes MS-DOS. Réaliser un tel fichier permet de concevoir des scripts qui seront interprétés par l'interpréteur de commandes (command.com ou cmd.exe) pour notamment exécuter des fichiers .EXE ou .COM. L'extension .bat est principalement utilisée sur les systèmes d'exploitation de Microsoft (DOS et Windows). Elle peut être assimilée (dans une certaine mesure) à l'extension .sh des scripts shell Unix. BAT tire son nom de l'anglais batch, qui signifie lot. BAT sert à créer des programmes facilement à l'aide du bloc note. Si le fichier est inconnu, il est préférable de ne pas le lancer (à l'aide d'un double clic), mais au contraire il faut l'éditer (à l'aide d'un clic droit puis éditer) pour voir ce qu'il contient. En effet, il peut s'agir d'un script malveillant tel qu'un cheval de Troie.
Par abus de langage, un fichier batch est, sous le système d'exploitation Windows, un fichier (ou script) contenant une série d'instructions DOS. Ces fichiers, lorsqu'ils sont lancés, exécutent les commandes contenues dans le fichier. Un fichier de commandes peut aisément formater un disque ou supprimer un fichier.
GIF = Pour Graphics Interchange Format (littéralement "Format d'Échange d'Images"). C'est un format d'image numérique couramment utilisé sur le Web. Une caractéristique rare du GIF est le nombre de couleurs supportées : au maximum 256 choisies parmi la palette RVB (Rouge, Vert, Bleu) ou RGB (Red, Green, Blue) les systèmes de codage informatique des couleurs, le plus proche du matériel, soit 16 777 216 nuances.
JPEG / JPG = acronyme de Joint Photographic Experts Group est une norme qui définit le format d'enregistrement et l'algorithme de décodage pour une représentation numérique compressée d'une image fixe. Les extensions de nom de fichiers les plus communes pour les fichiers employant la compression JPEG sont .jpg et .jpeg.
MP3 = Provient de MPEG-1/2 Audio Layer III, c'est la spécification audio du standard MPEG-1/MPEG-2. Il s'agit d'un format de compression audio avec perte permettant une réduction importante de la taille du flux de données audio, tout en conservant une qualité de restitution couramment jugée acceptable. L'extension de nom de fichier est .mp3. Ce type de fichier est appelé "fichier MP3".
PNG = Pour Portable Network Graphics. C'est un format ouvert d’images numériques, qui a été créé pour remplacer le format GIF, à l’époque propriétaire et dont la compression était soumise à un brevet. Le PNG est un format sans perte spécialement adapté pour publier des images simples comprenant des aplats de couleurs.
RAR = est un format de fichier informatique propriétaire permettant la compression de données. Ce format a été inventé par le Russe Eugene Roshal (Roshal ARchive). Le logiciel le plus connue pour la création d'archive RAR est WinRar (Logiciel propriétaire).
Le format RAR présente les caractéristiques suivantes :
- il permet de découper des archives en plusieurs fichiers ayant chacun en en-tête l'identifiant en tant que tel ;
- il permet de stocker des informations de récupération, permettant, en cas de corruption d'une archive, d'effectuer une réparation pour récupérer un maximum de données.
ZIP = Format de fichier permettant l'archivage (utilisation d'un seul fichier pour stocker plusieurs fichiers) et la compression de données (diminution de l'espace occupé sur le support numérique) sans perte de qualité. On peut donc le comparer à la combinaison de tar (archivage) et gzip (compression) dans le cadre d'une archive compressée .tgz.
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